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quités et de souvenirs historiques, a produit de tout temp s des hommes remarquables. N'est-elle point la patrie de l'illustre titulaire de notre Académie et d'une pléiade de p er sonnages éminents? Et puisque i 'ai aujourd'hui l'honneur d'évoqu er devant vous la figure de l'académicien Grand Officier Avt. César Chabloz, je voudrai s posséder son incomparable don de parole p our Je commémorer dignem ent. L'attachement qu'il eut au so l natal a fait ge rmer et développer en lui de nobi es sentiments de foi, de famill e, de patriotisme el de dévo uement pour le bi en public. + + + L'avo cat César Chabloz naquit ù La-Salle le 28 août 1868, d' une ancienne famille valdôtaine. Il fut achemin é par son père M. l'lng. Louis, aux écoles classiques, au collège roya l des éco les chrétiennes de Savone, où il obtint son brevet de licence gymnasiale. Après avoir achevé son lycée au collège civique d'Ivrée, il s' inscrivit ù !a facult é de droit près l'Université de Turin, où il obtint brillamment son doctorat le 13 décembre 1890. Débordant d 'enthou siasme juvénile et nanti de belles espérances, il rentra ensuite dan s sa ville natale el aussitôt il est pris dans le tourbillon de la vie publique, qui ne le quittera plus. Nommé conseiller communal, puis syndic d 'Aos te en 1895, il occupe cette charge p end ant sept années consé– cutives (1895-1902). Jeun e homme actif e t di s tingué, doué d'une brillante intelligence et d'un cœur généreu x, il voit venir à lui tou– tes les charges. No us le trouvo ns en effet conseiller provinci al des Man– dement s d'Aoste et de Morgex depuis 1895, puis député provincial de Turin p end ant 28 ans consécutifs. Il fait p:1rtie pendant de longues années du comité forestier de Turin. Dans toutes ces cha rges il consacre ses talent s el son ac– tivité à la défen se des intérêts de la Va llée d'Ao s te. Notre position géographique même le porte à nouer et à maintenir des rel9-tions cordiales avec nos voisins