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'°' XLVI W> d'outre monts. A l'occasion de l'inauguration de la ligne Martigny-Orsières, il prononce un toast dont le souvenir est encore vivant. En 1914, il représente la Vallée d'Aoste à l'inauguration de la ligne .Moutiers-Bourg-Saint-Maurice; et c'est à la suite de cette cérémonie qu'on lui confére la rosette française d'officier d'<1cadémie. Promoteur d'un Comité pour Je mouvement des étran– gers dans la Vallée d'Aoste, il ne s'épargne en aucune ma– nière afin de faire prospérer et lleurir tou s nos centres d e tourisme, d'alpinisme, de villes d'eau. Il nous reste à cet égard de nombreux projets, et des publications, des sta– tuts élaborés par lui. Ajoutons, en passant, qu'il a été le promoteur pour la construction de !'Ecole Normale à Aoste, siège des écoles élémentaires de la Ville. Après l'érection de la Ville d'Aoste en chef-lieu de pro– vince, il fut successivement Commissaire Extraordinaire de la nouvelle administration provinciale (janvier-j uin 1927); Président du Comité provincial de Tourisme, Président du Consorce provincial pour l'instruction technique à partir du 17 mai 1930; Président provincial de I' Association des artilleurs. Dans toutes ces charges, il déploie une énergie et un zèle inlassables. Mais Je grand problème, dont la réalisation constitue sa préoccupation essentielle et constante, c'est le perce– ment du Mont-Blanc. Un remarquable discours prononcé au Rotary Club de Turin le 24 mars 1926 est sa dernière importante interven– tion publique à ce sujet. Un autre problème, vital pour le Valdigne, et auquel il voue aussi toute son activité, c'est la construction de la voie ferrée Aoste · Pré-Saint-Didier. La réalisation de ce vœu a été une des vives joies de ses derniers jours. Toutes les nombreuses charges qu'il a occupées, tou s les se rvices éminents qu'il a rendus à la Vallée, lui valu– rent l'estime et la considération de nos gouvernants, qui lui décernèrent successivement, les titres honorifiques de Chevalier Officier de la Couronne d'Italie, de Chevalier