BASA

0è XLVII vr. Officier de l'ordre des SS. Maurice et Lazare, de Comman– deur, de Gra nd Offic ier d e la Couronne d'Italie ; tandis que Jes municipa lit és de La-Thuile, de Cogne, de Saint-Nicolas et de Saint-Remy en Bosses le nommai ent res pectivement citoye n honoraire de le ur Commune. Au d ébut de la grand e guerre europénne, il est rappelé sous les drapeau x en qualité de capitaine d 'artillerie. C'est dans ce tt e période que son cœur de père fut du– rement éprouvé par le sucrifice de son fils Louis, lieute– nant des alpins, tombé glorieus ement au champ d'honneur. J'ai esq ui ssé bi en briévement Je ct1rricu/t1m vitae de I'avt. César Chabloz et je n'in s is terai pas davantage s ur sa vie pubfü1ue p o ur me limiter à ce qui a p lu s s pécial e– ment trait à son œ uvr e comme orateur et comme écri vain. • • • Je tien s à rapp eler ici que ce fut dans la séance du 7 avril 1911 que les membres de l'Académie de Saint An– se lme le nommè r ent membre effec tif de leur Sociét é. A la séance du 12 avril 191 2, l'Avt Chabloz remercia l'Assemb lé e d e sa nomination, et mil en relief l'importance des é tudes historique s e t l' œ uvre utile et bienfaisante accomplie par cette nobl e et scientifique Institution. C'est encore au cours de la séance du 20-XI-1920 qu 'il eut l'honn eur de sa luer, en des termes très élogieux, Mon– seigneur Jo seph Calabrese qu 'il avait connu pendant son séjo ur à Suse, durant la guerre. .l e vais m'arrè ter un instant sur ses qualités d'académi– cien d foire ressortir son ta lent d'orateur, son œ uvre d'écrivain et son cœur de valdôlain. L'Avt. Chab loz était par dess us tout doué du talent de la parole; consc ience pleine de droiture, esp rit éclairé, il avait à sa dis position un e élocution fa cil e, u11e vo ix qu'il modulait à souhait, un e r ich e culture, un sty le fleuri et imagé, et une éga le aptitude à s'exprimer soit en langue italienne, so it en langue fran ça ise. On sentait dans ses pa– role s et dans ses action s la gé néro sit é débordante de son cœur. Comme avocat, il traitait de préférence les causes cri-