BASA
'°' Lli eu' Il évoque dans ce mémoire le savant, le fouilleur infa– tigable, dont les nombreuses publica ti ons historiques font encore l'admiration des gen s s tudi eux et de tous les val– dôtains. Il rappelle aussi 1es innombrables se rvices rendus a u a u Pays, à !'Ecole e t aux Belles Lettres. JI r elève que « le trait carac téri s tique d e cell e bell e • figure de prêtre e t d'érudit était un atta chement illimité « au passè e t aux traditions local es. » C'est qu e l'av t. Chabloz a toujours e u pour le laient de son ami, pour l'aménité de son franc caractère, pour la fine sse d e son esprit e t la noblesse de son âme un e pro– fonde admiration. • • • Mais il est un point qui a intéréssé et qui intéresse encore les Valdô tains, les vrais, c'est le s incèr e attachement que l'Av t. Chabloz a toujours démontré pour la lang ue ma– t ernelle. J'aime à r appeler ici que, so us son sy ndi ca t, le Con– seil communal d'Ao ste avait pris l'importante initiative d e publier un concours pour un livre de lecture à l'usage d e no s écoles. Voici ce qu'écri vait M. le Sy ndic Avt. Chabloz dan s l'ap– P.el qu'il adressait aux syndics de s autre s communes d e la Vallée et qu 'on trouve dan s l'introduction de s « Lectu– res pour les écoles et les familles va ldôtaines » du Prof. Sylvain Lucat: « Le Conse il d'Aos te dent de prendre une délibéra tion " qui intéresse non se ulemen t tout es le communes de la " vallée, mais encore tous les va ldôtains qui aiment le ur " pays et ti enn ent à y conserver, à cô té d e la bell e lang ue "- nationale, la douce et chère lang ue d e leu r s pères ; c'est <l d'ouvrir un concours pour un liv re de lec ture ècri t en « fran çai s et spécial ement adapté pour no s éco les. « Nous sommes italien s, et comme t els nous aimon s " et nou s cultivons avec amour la la ngue na tio11al e. . « No us s ommes valdôtains, e t comme tel s nou s avo ns « un h éritage précieu x· à consener , pour le tran smettre " ·in-tact à · la gé nération futur e: la langue française. La -« laiss er perdre ou endommager se r ait un crime, un e tra– « hison, comme celle du père inse n sé qui dissip~ Je patri-
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