BASA
"°' Liii """ « moine de ses enfants; car une langue, c 'est un patri– « moine, une richesse. " ;. ... .... . . ... .... . « No us avon s le rare bonheur d'aYoir à notre disposi– « tion deu x langues: renoncer à l' un e ou à Fautre serait « aussi absurde e t coupab le de noire part, qu e si, possé– « dant deux mai sons, nous voulion s en brûler une ; d'au– « tant plu s que, pour nou s, tandis que la langue nationale « es t un devoir e l une nécess it é, l'a ulre langue, la fran– c çaise, nous est indispensabl e pour les nombreux rapports « de vois inage et de commerce qu i so nt incessamment r e– « quis par notre double fronti ére; ell e es t surtout provi– « dentielle pour notre nombreus e émigration dan s les deu x « états voisins, où nos Valdôtain s, gr âce à leur langue, ont « tonjours trouvé faveur el travail, même dan s les moments « les plus diffi ciles. » Et plus loin encore il dit: « Ce but, essentiellement valdôla in, c'est de fair e con– « naître au x enfants des écoles l'his toire, la géographie, « les bea utés de notre cher pays; de leur faire aimer, d·e « mai ntenir et ranimer chez nou s l'usage de cette Jan– « gue fran çaise, qui ne nous a jamais emp êchés d'ê tre ita– « li ens par le cœ ur el de paye r à la grande patrie italienne « un large tribut de dévouement, de sacrifice et de sa ng. ,> + • • Toujours animé de ces mêmes sentiments qui lui ont inspiré l'heureuse ad resse que j'ai citée, l'Avt Chab loz fut un membre influ ent du Comité it ali en, cons tit ué à Aoste, le 17 novembre 1909, pour la pro tection de la langue ma– ternell e dans la Vall ée d'Aos te. C'est ce Comit é qui prépara et publia en mai 191 2 le numéro uniqu e de La Vallé e d'A.osle po111· sa langue fran ç<l ise auquel col laborérent l'élit e des é– crivains va ldô tain s e t d 'éminents p ersonnages du dehors, amis de la Va ll ée, tels qu e le député Na poleone Colajanni, les professe urs Arturo Graf et Angelo Degub ernati s, Mons. Valfrè di Bonzo, archevêque de Verceil et d'autres encore. • + • Ma is si nous voulons retrouver Césa r Chabloz tou t èh– lier dan ~ ses· plus nobl es sentiments de · foi, de famille, d e patriotisme, d'attachement au so l qui l'a vu ' naîtr ~; nous n'avons qu'à parcourir la magnifique conférence: « Le Pays
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