BASA
un LIV '°' Natal" qu'il a tenue au Théâtre Emmanuel Philibert, le 6 juillet 1919, au bénéfice des orphelin s de guerre. En la lisant, on croirait y sentir palpiter l'âme lyrique du grand écrivain Henri Bordeaux. Ce sont là, selon les témoignages mèmes les plu s au– torisés, les pages les plus touchantes, les plus senties et les plus belles que sa pensée et son cœur aient dictée s. C'est là, voudrais-je dire, que l'on trouve le testament spirihtel de notre éminent Valdotain. • • • II a excellé dans l'art oratoire, mais avant d'achever ces notes, oublieron s-nous que les Muscs eurent au ssi pour 1ui leurs sourires ? Quoique les exigences de son bureau el de la vie pu– blique, l'aient empèché de suivre avec assiduité les ap– pels de Terpsichore, il en fut quand mème un ardent di· sciple, el comme lei la Commission chargée de compil er, pour la première fois, un Hecueil de chansons du terroir, le voulut avec elle. De là naquit Je Chansonnier valdôtain, précurseur des temps: car aujourd'hui encore l'on insiste, et avec raison, pour que chaque région conserve religieu· semenl ses traditions et tienne bien vivant le folklore du pays. c Celle œuvre, dit l'Avt. Chabloz, sera reçue avec la c large sympathie el l'accueil cordial qui est dû au x ini– c tialives vraiment patriotiques. Le chant ne fait pas seul e– c ment la joie de la vie, il fait la force et l' unité d'un pays. c C'est pour cette haute raison que nos chansons doi– c vent de nouveau r ' trouver leur place parmi les échos c toujours jeunes de nos vieilles montagnes. Faisons vibrer c nos cœurs à l'unison de la vieille harmonie du Pays >. Montagnes Valdôlai11es, vous èles mes amours! El dans Je silence de notre affectueux recueillement, au milieu des échos nostalgiques de nos chéres monta· gnes allant s'endormir dans la paix du ciel, nous répéterons bien longtemps encore les chants et les poèmes que la voix et le cœur vibrants de César Chabloz ont chantés tous les jours de sa vie.
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