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'°" LVII '°" • • • Le Chan. Noussan Académicien do S. Anselme. - La carrière académique de notre regretté Président est Ion· gue: ell e date de l'an 1877, elle a a insi une durée de 66 ans. M. Noussan a occupé quelques charges: Secrétaire de 1880 à 1906 ; Président de 1923 à 1933. J'aimerai vou s raconter des épisodes de sa vie acadé· mique lorsqu'il en était le Secrétaire. Je n'ai pu avoir un e documen talion de ce presque lointain passé. J'ai cependant eu assez d'occasions de le connaître e t de l'apprécier pendant ces dix derni ères années, lorsque le Président et le Vice-Président se voyaient assez souvent pour délibérer sur les quelques difficultés ou sur les pro· grammes des séances de notre petite mais assez active - quoiqu'on dise - Académie de S. Anselme. Je sais vous dire que le Chan. Noussan était fier de s on Académie et jouissait d'en être Je Président parce qu'il sentait que l'Académie représentait au point de vue intel· Jec tuel cc que la terre r eprésentait au point de vue agri· cole, un terrain que l'on pouvait cultiver intensivement et qui pourrait produire des fruits sinon extraordinaires au moins d' une certaine valeur. M. Noussan a aimé cette Académie Valdàtaine qui a presque 80 ans de vie glorieuse, Académie qui, recherchant dan s le passé les pages glorieuses a pour but d'inculqu er aux présen ts et à ceux qui viendront l'ens eig r;ement du carac tère, de la vie religieuse, du dévo uement à la pa trie qui ont animé no s ancêtres. Aussi même dans ces dernières années, tandis qu e l'àge le dérobait à cette activité qu'il a urait voulu encore con– server, à plusieurs reprises, ayant donné ses d émiss ion s de Président et sachant qu'on ne les aurait jamais accep· tées, son œ il avait une expression presque de reconnais– sance qui indiquait son amour inten se pour cette in stitu– tion qui fait s on possibl e pour défendre les traditions re· li gieuscs Valdàtaincs, toujours en relation avec les grandes ligne s de l'histoire de notre grande Patrie IlaliennP-. Il a aimé notre Institution pratiquement e t nous lui en sa– vons gré.