BASA
un LXVII on: dernier château avaient su restaurer ces deux nobles ma– noirs. LaudalLZrque donuzs longos qui prospicil agros ! Comme je me suis passé de vous donner, chers con– frères, le dinde farci des truffes du curriculum politique et parlementaire du comte Pinchia, de même je me dis– pense ici de dresser le catalogue bibliogra phique par le– quel, il ne cesse de recommander sa mémoire à la postéri– té. Siali raccomandato il mio Tesoro ! Est-ce que cette postérité, la jeunesse en qui il se plut tant, toujours plus indifférente aux sou r ces des inspiration s profondes, oublieuse des gloires vraies, voudra tourner un instant sa tête frisée à la Fidyppide pour saluer, ne fnt– ce que d'un clin d'œil ce bon soldat d'une lutte idéale qui, à la suite du chevalier Bayard, guerroya sans relâche avec l'épée et la plume? Je n'en sais rien. Mais notre Académie fait ce qu'elle doit en consignant à Dieu, aujourd'hui par l'humble entremise de ma voix, le souvenir de cet admirateur canavesan de la Vallée d'Aoste, qu'il aima pour tous ses titres de gloire ancienne et mo– derne pour ses reliques du celtisme, pour ses ruines ro– maines, pour les traces vivantes qui ont laissé sur ces routes les pieds « cvangelizantes pacem et bona » d'Ansel– me, d'Ours, de Gill es, de Bernard, d'Erneric, pour les lon– gues tours carrées et lourdes et massives murailles d'en– ceinte de ses châteaux et maisons fortes, les clochers et les nefs de ses belles églises, pour sa fidélité ù la maison de Savoie, qui eut ici son premier fief, pour la foi de ses montagnards et la valeur de ses soldats. Elle fait, notre Société, ce qu'elle doit, et sur le con– seil éva ngélique, elle ne se souci e pas cle cc que pourra advenir dans la s uite. <-~-)>
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