BASA
= III cm ndmis dan s notre Société en 1899 ; on le voyait régulière· ment à nos séances comme à celles de la Flore. M. le Général Charl es De Antoni.o, ancien Commissaire d'Aoste en 1927. Dès le premier instant de son installation les Valdotains ont compris quel fonctionnaire d'exception· nelle valeur !'Autorité leur avait réservé: d'une rare dis· tinction de manières, courtois et ouvert à souhait, d'une dévorante activité, enrichi d'une culture humaniste et mi· lilaire que l'on s entait très s ûre et très étendue. Lui-même était venu ù Aoste avec une excellente idée des Valdotains, qu'il avait uppris ù connaître ù travers les plus belles pa· ges de leur histo ire. Membre très influent du Comité piémontais pour le IVme centenaire d'Emmanu el Philibert, M. De Antonio corn· prit de suite la part absolument prépondérante que la Val· lée d'Aoste pourrait prendre à ces fêtes et forma le dessein d'aboutir à ce résultat presque inespéré, tellement en ce moment les esprits étaient abattus et désorientés. Sans perdre une minute il me ttait la main ù la publication d'un volume de documents et de correspondances entre le Duc Emmanuel Philibert et le Conseil des Commis, qu'il avait eu Je bonheur de découvrir à Ao ste. Cela constituait une importante contribution scientifique e t de la meilleure veine, connue on a pu Je voir pl us tard. En même temps M. le Général, avec un sens très averti de la puissance de la presse, publiait dans le Pro Piemonte, rev ue de vulgarisati on ù grand tirage, une étude savante et vibrante sur quelques uns d es fastes les plus marquants de notre histoire civile et militaire. Cette étude a été tirée ù part; elle forme une plaquette de 40 pages qui porte comme titre: Aoste la « Pucelle ». A lire ces pages sincères où le Général De Antonio avait mis toute son âme, tout son grand cœur plein de haute et respectueus e admiration, ce fut parmi les Valdô· Lains une explosion de joie et de reconnaissance dont un pâle témoignage subsiste ù travers la presse locale. Après avoir ranimé aux yeux du monde savant quel· ques uns de nos plus glorieux souvenirs, il devenait facile au Général De Antonio d'obtenir que le XXme Congres Iiis -
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=