BASA

- II - Mgr Boson fait observer que « l'Ancien T estament et l 'As– syriologie ont plus d 'un point de contact, et que peut-être est-il r éservé aux savants italiens d'établir d e façon plu s exacte, les relations entre la pensée et l 'hi stoire de la Bible, et les affirmations historiques et légendaires de nombi;:e d 'ins– criptions orientales ... ». M. l 'abbé Martinet,_ curé <l'Etro ubles, nous donne lecture d 'une belle monographie de St. Rémy dont la subst a nce lui a été fournie par le chan. Anselme Marguerettaz. L e rappor– t eur nous y fait connaître un e curieuse institution, celle des soldats de la neige. L es lettres patentes du 7-8 Novembre 1273 accordaient aux habitants d e St. Rémy ou Bosses le privi– lège exclusif d 'accompagner les voyageurs a u Grand St. B er– nard, pendant les mauvaises journées. Ce droit impliquait l'exemption du service militaire pour tous les jeunes gens valides de l' endroit. L es jeunes conscrits attachés à cette b esogne étaient ap– pelés soldats d e la neige ; ils r endirent des services signalés p endant 642 ans. Cette institution , qui devint lett re morte d éjà à la grande guerre 1915-1918, fut définitivement abolie le 5 août 1927. M. Martinet nous raconte plusieurs épisodes de ces soldats. M. le Prof. Vaccari prend le dernier la pa role pour remer– cier avec la plus exquise courtoisie l 'Académie de l'avoir. admis dans son sein et il s'excuse d 'avoir tardé si longtemps à le faire, pris qu'il a été dans d es tournées d'inspection. Ensuite, dans une superbe improvisation il prie l'Acad émie de s'inté– resser à la conservation des monuments mégalithiques et ro– mains du P etit St.Bernard . La route internationale, avant qu e M. Vaccari arrivât à la Chanousia, avait coupé par le milieu un cromlech en d épit des protestations de M. le recteur Cha noux. Ce fut là un mé– fait très regrettable. L 'illustre naturaliste et archéologue a fait exécuter des fouilles dans les substructions d e la route afin d'y découvrir la pierre centrale du cromlech ; mais.. . bernique !. L es mem– bres p résents ont tressailli a ux accents si patriotiques de M, Vacca.ri qui se professe Valdôtain de cœur et d 'âme.

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