BASA

mon, et l 'ou finit la jo urnée par les Vêpres et la Bénédic– tion >J. A cette pieuse cérémonie, assistèrent deux ecclésiasti – ques de Torgnon, amis de . Frutaz, qui seront plus tard des illustrations du clergé Valdôtain : Jean-Grat Duc, (sur– nommé le grand Duc) , alors curé de Roisan, puis chanoine et Supérieur du Grand Séminaire pendant 34 ans, et Jean– Antoine Gal, le futur éminent historien de notre Vallée. Le sermon de circonstance fut donné par Monsieur Duc, curé de Roisan . Ce rendez-vous de prêtres savants et ver– tueux, intimement unis par les liens de l'amitié et de la patrie, pour un but si élevé de foi sacerdotale, a vraiment quelque chose de touchant ! Le Bref du Pape Pie VII, autorisant l 'érection de cette confrérie, porte la date du 20 septembre I8I6. L'archiprêtre Frutaz avait composé pour les associés un manuel ayant pour titre : Dispositions pour bien mou– rir, avec un recueil de pensées salutaires pour se préparer à ce dernier moment, à l'usage des confrères et consœurs de l'association de St-Joseph : Ivrée r8r8 . Ce livre porte pour signature : « Le plus indigne des pasteurs JJ. Parmi les premiers associés de la Confrérie, figurent six prêtres, dont M. Frutaz et les Rév.ds Jean-Grat Duc et Jean-Antoine Gal. En outre, la liste totale comprend les noms de 60 hom– mes et 94 femmes . La dernière inscription date de l'an 1854, et nous y voyons figurer le nom de Rosalie Guyon, morte si pieusement il y a peu d'années . Dieu sait combien de pauvres malades ont pu recevoir les sacrements et ont été assistés à leur dernière agonie, . grâce aux soins de ces pieux associés. Les 40 heures avaient été fondées en I794 par M. Monterin, prédécesseur de Frutaz, disposant à cet effet

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