BASA

de toutes les épargnes évaluées à 800 lires. Or, le ro jan– vier 1816, !'archiprêtre Frutaz adresse une supplique au Pape, pour obtenir à perpétuité l'indulgence plénière en faveur des fidèles qui fréquenteraient ces exercices. Il finis- . sait sa supplique par ces mots : << Viso ab oratore per duodeviginti annomm spatium, etiam in difficillimis tem- . poribus, irrito conatu adverso, religio11i.s augmento lucro– que animorum humiliter postulat, easdem indulgentias pro ci.tata ecclesia, concedi perpetuas >. Ce privilège fut accordé pour l'espace de sept ans, at dans la réponse que fi.t à ce sujet Mgr Grimaldi, le 16 juin 1826, il adresse à M. le curé les termes les plus affec– tueux. Dans la courte notice sur l'arch . Frutaz, publiée à la dernière page de son livre, la (( Terreur sur les Alpes n, l'abbé Fenoil adresse cet éloge : (( Le curé Frutaz travailla beaucoup pour la réforme des mœurs et l'instruction de sa paroisse, et surtout pour promouvoir des vocations ec– clésiastiques, mais sans beaucoup de résultats. D'un carac– tère ardent et tranché , il eut à lutter contre des difficultés de toutes sortes l>. Un témoignage de son vif intérêt pour l'instruc– tion de sa paroisse est la fondation de l'école des filles . Par acte 16 octobre 1822, J. Pantaléon Bal notaire, il fonda une école pour les filles , au chef-lieu, léguant à cette fin la somme de mille lires. L'administration de cette école est confiée à la Fabrique de l'église et la nomination du titulaire réservée exclusivement au curé local, avec l' obli– gation de réciter chaque jour une prière pour le repos de l'âme du fondateur. Il est prévu que si le curé ne dispose pas d'un sujet apte à l'enseignement, les rentes doivent passer à la Caisse des 40 Heures . Cette clause a donné lieu, plus tard , pen-

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