BASA

Duché, pour y rendre vccux et hommages et être exaucés dans leurs prières : Denys Pastoret syndic ; autres con– seillers et archiprêtre Fru~az. En 1800, deux mois après le passage des troupes de Napoléon, toujours après avoir obtenu ]'autorisation de l' évêque, qui met pour condition de ne pas partir avant le jour et de rentrer avant la nuit, les habitants de Gignod organisent deux processions, une à l 'Ermitage de St-Grat, le 26 juillet, i 'auüe à l'Hosp ice du St-Bernard, le 2 2 août . Il faut noter que ces deux processions si longues et fatiguantes n'ont pas exclu la traditionnelle procession de Chalignes, qui dure toute une journée, le 16 du mms d'août, ce qui fait trois interminables processions clans 1' espace cl' un mois. Si ces manifestations religieuses sont un témoignage de foi, elles indiquent a ussi les terribles épreuves qu i af– fligeaient constamment nos populations. Dans ces temps reculés, la population de Gignocl était signalée comme modèle, dans la bonne tenue des proces– sions. En effet, cla ns J'acte d 'érection de la confrérie du St-Sacrement, 1640, à la J-ii1 des Statuts, le père Chérubin capucin, ajouta l'observation suivante : l( Lorsque l'on viendra aux processions de la cité, ceux de Gignod, étant les premiers qui y sont venus, conti nueront à march er les tous premiers pour régler tous les autres , comme firent ]a première fois , au grand contentement de Monseigneur et de tous, et pour ce, ils continueront et tiendront le rang ; ils p euvent, s'il leur plaît, laisser leur profoin, leurs cha– peaux et venir pieds nu s pour la plus grande dévotion ; ils se retirent à St-Etienne à la même façon qu'ils ont commencé de faire, et ayant un peu mangé, s'en retour-

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=