BASA

- 9S - nellernent à la rencontre des illustres personnages en chan– tant le << Te Deum », tandis que toutes les cloches du Monastère sonnaient à la volée. Le Prévôt leilr donna à baiser les reliques de S. Bernard et les introduisit solen– nellement dans l'église et le couvent qu'ils visitèrent avec piété et vénération. En passant à S. Rhémy, le Prince, avec sa suite, reçut l'hospitalité dans la Maison Carrée, située en face de l' é– glise et appartenant au notaire Gorra (chron . du S. B. cit. p . le ch. Marg.) . Pour gravir le S. Bernard, à cette époque encore cou– vert de neige, le Prince put apprécier les services des hommes de S. Rhérny. Aussi Je I er janvier suivant, le pri– vilège de l'exemption est reconfirmé par lettres ducales. Le Duc Victor Amédée II , en prenant le titre de roi, reconfirme le privilège de S. Rhémy par billet royal du 15 décembre 1708 . L'an 1782 apporte une modification. Le roi Victor Amédée III restreint la faveur aux seuls h abitants du Bourg de S. Rhémy, avec l'obligation de s'aider à l' en· tretien de la route pour le passage du G. S. Bèrnard : « mediante l'obbligo di tener aperto ed assicurare sempre più il passaggio di detta montagna del G. S. Bernardo >> (chan . Marg. Hist. m. de S. Rhémy) . Nous voici à l'ère de la Milice Nationale . Ceux qui en 1795 étaient chargés d'organiser cette milice, préten– dirent enrôler les habitants du Bourg de S. Rhémy. Alors, les 18 familles qui habitaient le Bourg, par acte ·du 22 mai, Forré notaire, passent procure à Martin Margueret– taz et Pierre Cabraz, pour recourir au Roi. La même an· née, S. lVI. répond : << che l'esenzione accordata nel 178r

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