BASA

ai particolari del Borgo di S. Rhémy non è ristret!a alla levata dei soldati, ma si estende a quella altresi per le mi– lizie >>. Le flot débordant de la Révolution Française passa par dessus les Alpes et envahit notre Vallée. Partout on brûla les armoiries et les insignes de la noblesse, on abolit les privilèges, et même dans les communes les plus recu– lées dans la montagne, on planta l'arbre de la liberté. Jamais on ne se moqua plus solennellement de ce peuple que l'on proclamait roi, et que des tyrans opprimaient en lui imposant l'égalité. Notre légitime Souverain dut se réfugier en Sardaigne, et le pays ~e courba sous la révolution. Le gouvernement provisoire du Piémont, l'an 7 (1798), reconnut le pri– vilège de l'exemption, comme aussi l'année suivante le Premier Consul, lorsque à travers les gorges du S. Ber– nard il conduisit l'armée de réserve à la victoire de Ma– rengo. Les promesses de Bonaparte n'eurent pas longue durée, et déjà en 1803 les habitants de S. Rhémy furent soumis au service militaire. Cet état de choses dura jusqu'à la restauration de la Monarchie dans les Etats Sardes . Alors deux délégués de S. Rhémy, Marcoz Pierre et Marguerettaz Jean Rémi firent le voyage de Turin. Là– bas, grâce aux recommandations des rév. chanoines du S. Bernard, nous dit le chan. Marguerettaz dans son hist. man., les délégués eurent audience du roi et leur recours fut accueilli. S. M. Charles Félix rétablissait le privilège par Lettres données le 7 octobre 1825. Survint le régime constitutionnel qui sanctionna le pri– vilège par l'art. 102 de la Loi sur la levée militaire. Lors– que en 1871, le Sénat discutait un projet de réorganisa– tion de l'armée, dans la crainte que cet art. subit un

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