BASA

- 99 - un sérieux danger. Lorsqu'il y a eu des vi es sauves, ce fut toujours grâce à leur abnégation. Voici leur état de service : Sous le Capitaine Farinet Constant feu Alexis, le 27 mars 1898 on opéra le sauvetage de Scavardo Jacques de Caluso, ouvrier qui avait roulé jusqu'au torrent en direc– tion de la Bioletta. Le pauvre homme avait les pieds et les mains gelés. Le 8 mars de l'année suivante, un ouvrier de Bielle, certain Vigna Cyprien, revenant du Valais en compagnie de deux allemands, fut surpris par la tourmente à Ma– rengo. Les deux allemands périrent, le biellais eut les pieds et les mains gelés. Les Soldats de la Neige le trans– portèrent à S. Rhérny sur un brancard. Le 24 du même mois, transport d'un ouvner de Vigo– ne, Staccione Joseph , pieds et mains gelés. Le 2 février 1900, un jeune homme d'I vrée, appelé Borillon Pierre, parti seul de S. Rhémy, n' était pas arrivé à la Cantine de Fonteinte. Les Soldats allèrent à sa recherche et le retrouvèrent à demi mort près du torrent de Proémoz. Sous le commandement de F arinet Constant, furent exé– cutés 101 services sur la montagne. Albert Marcoz feu Napoléon , entra en charge l'au– tomne de 1900. Le 22 novembre l'avalanche emportait deux voyageurs au fond du vallon de Prazentor. On re– trouva vivant l'un d' eux , un certain Aymonod Pierre de Porossan. L'autre malheureux, Boch Laurent d'Aoste, âgé de 37 ans, fut retrouvé cadavre après cinq heures de sondage dans la neige . Le 31 janvier 1902, autre sauve– tage de trois voyageurs, deux hommes et une femme, emportés par l'aval.~nche.

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