BASA

- 100 - Le Capitaine Marcoz est resté mémorable pour son courage et son mépris du danger, pourvoyant à 214 ser– vices sur la montagne. En novembre 1905, entre en fonction Marguerettaz Pacifique, et reste en charge pendant cinq ans. Le 26 avril 1905, recherche d'un homme parti le matin de !'Hos– pice et pas arrivé à la Cantine de Fonteinte. Recherches inutiles. Le 27 on recommence à battre le vallon et on trouve ce malheureux à Plan d'Arc, en un état déplorabl e. Cet individu, appelé Carello Joseph , de Novare, était âgé de 77 ans. Il fut transporté à S. Rhémy sur un brancard. Le 23 novembre 1905, le maître ramoneur ·Prince Philippe de Gignod, est pris par une gonfle à la Brigante et em– porté jusqu'au torrent. Avertis par le postillon Margueret– taz Thomas, les Soldats allèrent au secours du malheu– reux et le ramenèrent à S. Rhémy. Durant les cinq années, le Capitaine Marguerettaz pour– vut à 270 services sur la montagne. Le ro juin 19ro, en signant sur le Livre la clôture du Service, le sous-Préfet d'Aoste, avt Scapinelli, écrivait les lignes suivantes : « Visto, con l'augurio che questo servizio cosi squisita– mente umanitario abbia a continuare e a rendersi sempre più perfetto )) . Marguerettaz Emmanuel feu Victor, succède à Mar– guerettaz Pacifique en automne de l'an 19ro. L' année sui– vante, le 7 février , le prof. Baccalini Vincent et son com– pagnon de route veulent monter au S. Bernard malgré · l'avis contraire de Mme Secondine Marcoz, tenancière de l: Hôtel des Alpes Pennines et du Capitaine Marguerettaz, car la montagne présentait du .danger. On leur donne pour les accompagner un soldat de la neige . Au cimetière des

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=