BASA
- 1 08 Les Élégies de notre poëte, ses chants d 'adieu sur les tombes de !' Intendant Réan, de l'Avocat Rebogliatti, du jeune Médecin Dondeynaz, de son ami Bochet, de Mgr André Jourdain, du P : La urent, etc. ont peut-être plus de reli ef et d'originalité. La tyrannie de l'espace nous empê– che d'en citer des exemples . Pour exprimer sa reconnaissance et son admiration au Chev. Aubert ·qui venait d'illustrer notre nature alpestre et notre Histoire par son magnifique ouvrage <( La Vallée d'Aoste », Gérard composa (( La Vallée d 'Aoste sur la scène », qu'il dédia au brillant écrivain français. Ce poëme est une espèce de tenson entre les paroisses de la Haute Vallée et de la Basse Vall ée , lesquelles tour à tour étalent leurs appas, font sonner assez peu modestement leurs titres de gloire, jusqu 'à ce que ((se rencontrent la Ville et le Bourg pour en arriver à une fraternelle réconciliation n. " Laissons voir nos appas ». Les étalages, pour ne pas dire les vantardises de chaque pays, sont parfois assez banals. Par exempl e, Challant S . Anselme s'écriera : « J c possède en mon sein une belle fabrique, Où se transform e en fer la liqueur m étallique " . Tel autre a un accent de chronique comme Lilliane « Si je n'ai pas d 'enfant a u front ceint d'une mître Je vois dans l'un d'entr'eux prévôt d'un chapître ». Perloz vantera son empereur, le fameux J ean-Antoine Lazier, flibustier de premier ordre qui a réussi à mystifier l'Europe en se donnant pour le dernier descendant légi– time des Empereurs de Constantinople. Gérard célébra cette gloire valdôtaine :
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