BASA

- '.'\1 jouissance intellectu elle ; c' était merveille de l' entendre évo– quer les anciens souvenirs ch rétiens <lu Pi.émont, de la Vallée cl' Aoste en particulier. M. le Comte Lovera di Costigliole a u li eu de nous entre– tenir sur les t entativ.cs d e Ca lvin clans notre Duch é et sur sa fuite, il a préféré dire deux mots ' d' éloge sur un m embre dé– funt de l'Académie , Mgr Garrone de Turin, mort à Oropa, au cours d'un pèlerinage, avec les élèves du Grand Séminai~e, en Septembre dernier. L e s<want Prélat a trouvé un élogiste digne de lui . Après avoir rendu cet hommage à son grand Ami, le conférencier captive notre attention en nous parlant d 'une bague et d'un e armoire des Challa nt et des relation s entre les Sarriod et la noblesse de Coni, la. famille Lovera . Le con– tract d e mariage d e Ba rbere Sarriod avec Lovera a été stipulé au château d e La Tour. 2000 écus d'argent échut en dot à l'épousée. C'est avec un art prestigieux que IVI. le Comte Lo– vera. a fait revivre une de ses ascendantes . L e 3me a uteur porté à l 'ordre du jour était M. Roma.in Vesan, curé de Gignocl, qui a commencé la. lecture de sa bio– graphie d'un d e ses devanciers, M. !'archiprêtre Frutaz Fran– çois-Joseph. Ce cligne prélat, fils de J ean Pierre d e Torgnon, naquit au Bourg St. Ours e n 1758 . A peine ordonné, il fut nommé bénéficier à la Cathédrale , ensuite vicaire de Gignocl, enfin c uré d e la même paroisse à la mort de Montérin, sur– venue le 25 Juillet 1794. Son rn.inistère à Gignod fut toute une odyssée. Il eut à essuyer mill e tracasseries de la part des jaco– bins qui ne pouvaient lui pa rdonner ses idées royalist es ; il fut même poursuivi par Je Commissaire-Gouverneur d e la Vallée. Il vit avec la plus profonde amertume le pillage et l 'affreuse détresse de sa paroisse lors du passage des troupes napoléo– niennes. L 'archiprêtre Frutaz était un excellent latiniste et possé– dait à fond la théologie. Il se rer}dait au presbytère de Roisan pour y enseigner le dogme aux Séminaristes à cette époque où il n'y avait pas de Gra nd Séminaire à Aoste. Un jour que la badoche était entrée à l'église pendant la Messe en dansant et en jouant d es valses, le pa uvre curé voulut réagir, mais mal lui en prit. .Il soigna beaucoup l'instruction du p euple et fa– \rorisa avec grand zèle les vocations ecclésiastiques. Fatigué

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