BASA
- 117 une âme des plus délicates et un idéal des plus nobles. Prenez par ex. : << Si j'étais étoile, Une nuit sans voile, Je me glisserais Là, dans la chaumière, Et je brillerais >>. Et la suite des autres pensées : << Si j 'étais zéphyr... n, <<Si j 'étais fleurette ... J>, << Si j'étais nuage ... n nous élè– vent aux plus sublimes pensées, aux aspirations les plus pures, dans la contemplation du beau et du bien. Une autre poëte d'une sensibilité exquise, d'une ima– gination charmante, et qui a vraiment le don du rêve, des larmes, du frisson devant les spectacles qui l'émeuvent et dont les couplets fourmillent d'exquisses délicates, de vers d'une mélodie enchanteresse, c'est la demoiselle Césarine Pezzia . Sa mélopée sur la tombe du Chan. Perret n'est pas loin d'être un vrai chef-cl'œuvre : << L e bois plein de parfum, de mystère et d 'ombrage A comme un grand frisson Et le joyeux pinson Qui sur l 'arbre vocalise un ramage Interrompt sa chanson. Da ns l 'éclat de ce jour, quand d'innombrables vies Chantent leur hymne à Dieu, Un déchirant adieu, Une plainte expirant sur deux lèvres blémies Monte vers le ciel bleu ... n. Non moms belle est la stance qui chante notre idiome maternel ;
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