BASA
1 24 - E t cette bell e pièce de la prière des bourgeons et des fleurs : « Vois-nous, gra nd Dieu ! n ous sommes l' espérance, L e premier pas et le premier espoir ; Donne t a main , éca rte la souffrance, Fais-no us, Seign eur, porter le fruit du soir. Hi<.;r tu nous pris, dormants a u fond d e l'ombre, Tu déchiras le voile t énébreux ; Ta voix nous dit : Sortez du cachot sombre, Car le rayon v ous sera généreux ... '' · Dans ces \'ers, comme clans . tous les autres, on ne re– marque pas ces chevilles assoupissantes , creuses , qui vous fatiguent sans vous laisser aucune impression. On y sa– voure au contraire une pensée dense, une finesse de coloris, un sens excellent de la mesure, un goût raffiné. M. le Chan. Edouard Bérard , archiprêtre de Valgri– senche, a une âme poëtique des plus délicates, mais il nous a donné de la trop belle prose pour que ses vers attirent trop notre attention. N'allons pas lu i soustraire un temps q u'il consacre déjà à des œuvres autrement util es . M. !'Abbé P. Maqui gnaz et M. !'Abbé Pierre Gorret nous ont laissé quelques rares sonnets qui suffisent à nous laisser transparaître une merveilleuse rich esse d 'inspiration. Nous avons aussi quelques pièces poëtiques de M. le Chan. Pierre Philippe Sarteur, ex-curé de St-Etienne ; de M. le Chan. Gaspard, ex-curé de St-Pierre. Leur vers est haletant et a trop courte haleine pour courir fermement jusqu 'au bout de la strophe. Leur pensée n 'emplit qu'à grand peine les sinuosités du rythme. M. l' Abbé Vercellin Séraphin, cnré cle Donnaz ; M. le Chan . Quey sont plus
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