BASA
heureux, mais c'est dommage que leurs occupations ab– sorbantes ne leur permettent pas de descendre leurs belles lyres de leurs remises. M. l' Abbé Faustin Vallainc a de l'élégance et du bon goût : c'est du Giovanni P ascoli dans ce qu'il y a de plus suavement bucolique : '' Sull 'onda lenta della Dora splende il scialbo raggio delle prime stelle, rnuore lontano, nei silenti piani, l'Ave Maria. Snll'alta toITe di Gressan, un giovane pensoso e t riste guarda il cielo azzurro, cd una lagrima sul ciglio bruno tremula spunta. Ed un sospiro lieve, in s uon di prece clal petto alzando, dice : << Piango, o Dio, nel fondo tenebroso dell'inganno, sazio cl' ebbrezze, d'illusioni stanco ed infelice,. i giorni piango di letizia santa, giorni lontani cd invocati invano della prima età .. . )) . Quant à Sœur Scholastique, il est superfétatoire que j'en parle. 11 faudrait tout un long chapître pour retracer sa rare virtuosité poëtique. E lle manie notre idiome comme il y en a bien peu. C'est la bonté, la sensibilité, la vi– gueur qui ressortent de ses sonnets de circonstances. Ses sonnets se signalent par la fl exibilité du style, la facilité de la rime, la fraîcheur des idées, la tendresse, l'élévation des sentiments.
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