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- }tnt - - son, eveque de Genève, Lausanne et Fribourg, · qui a hl.en voulu honorer notre Sociét é de sa visite, depuis si longtemps attendue et en présider la séance du 4 Avril. En présence de M. .le Podestat Chev. Off. H ector Marcoz, qui a daigné intervenir à cette réunion, et d 'une quinzaine de membres , Mgr Boson, notre Président, prend tout de suite la parole pour remercier, en termes élevés et délicats et avec un merveilleux à-propos, l'éminent prélat de l'honneur qu'il nous a fait. Il salu e en lui l'une des plus brillantes illustra– tions de la science théologique, apologétique et historique, il– lustration qui a franchi les limit es de la Suisse pour être ap– préciée du monde · entier , aimée et vénérée des protestants eux-mêmes. Ce salut de Mgr le Président était non seulement une ex– pression d 'hommage, mais aussi de reconnaissance, car Mgr Besson par ses études et ses travaux vraiment remarquables, a t endu la main à notre Académie, afin de sauver du nau– frage les traditions et les glorieux vestiges d'un passé qu 'on voudrait trop anéantir ; afin aussi de retrou ver, à travers les siècles, la fière âme valdôtaine, recueillie et taciturne, qui ne meurt pas. L'illustre Evêque de Genève est un peu l 'enfant de nos montagnes: il a vécu, adolescent, dans la paroisse de Pont-St– Martin et à Donnas ; dès ses jeunes années, son âme s'est abreuvée aux merveilles de notre eldorado . Il a contemplé le ciel que nous contemplons ; il a parcouru le sol que nous fou– lons ; il a admiré nos charmants côteaux et nos collines. Il connaît nos vicissitudes historiques et il comprend parfaite– ment l'âme valdôtaine ; il chérit notre Vallée dont il garde les plus touchants souveiùrs. Il va sans dire que le discours de Mgr Boson a trouvé le chemin de tous les cœuri. La parole est ensuite donnée à M. l 'abbé Romain Vesan, qui va t erminer cette fois la lecture sur l'Archiprêtre de Gi– gnod, Frutaz. C'est toute une intéressante notice sur les luttes qu'eut à soutenir ce digne pasteur contre le despotisme sec– taire d 'alors, sur les couleuvres qu'il dut avaler dans la pa– roisse, sur les détresses qui désolèrent la population à cette époque affreusement calamiteuse et tourmentée. Il