BASA

- 1.)2 - mon avis que puisque les documents contemporains, italiens et su isses, ne distinguent pas encore Calvin et ne le nomment jamais comme réformateur connu et distinct , notre première Croix si el le avait une inscription n'avait pas son nom. C'est à travers le xvn° siècle que les réformateurs bernois ont acquis le nom de calvinistes e t c'est pro– bablement à cette époque qu'à Aoste on r ecueille les données, répétées par les vie illards et consignées dans des écrits, du s éjour de Calvin à Bibian, de sa fuite involontaire à travers vaux et monts et de la délivrance du pays du grand péril hérétiqu e. Même si l'inscripti on supposée de 1541 n'avait pas le nom de Calvin, l'inscription postérieure qui résume la tradition antérieure n'en conserve pas moins une valeur indéniable. Elle fixe les données que nous avions des « bernois » ; elle précise que le chef des « bernois » s'appelle Calvin, qu'il a fait apparition ;\ Aoste et qu'il a pris la fuite en temps opportun. Un document anonyme manuscript et un docu– ment imprimé à Chambéry en r 77 8 sont explicites et affirment la même chose. Le document manuscript anonyme est tellement détaillé, donne plusieurs noms de valdôtains qui ont adhéré à la secte, parle de lo– calit és par où serait passé Calvi n qu'il n'a pu être inventé complètement. Il donne la trad ition qui s'est fixée dès le milieu du XVI 6 siècle, qui s'est conser– vée et qu i peut- être (,:a et là s'est embelli e. A ce document fait écho un règlement de police de la part des nobles si ndics et Conseil de la Cité et du Bourg d'Aoste imprimé à Chambéry en r n s approuvé par son A. R. où il est dit explicitement : « Le Duché d'Aoste ayant échappé... aux dang<~rs