BASA

le château d'Issogne. Entre Bard et Verrès, ils rencontrè– rent le Vibailli, sa s uite. M. de la Tour St, Pierre s'était déjà t rouvé à Donnas. A l'entrée de Verrès, LL. AA. RR. rencontrèrent le P ère Générai de Lorraine ( 1 ) avec plu– sieu rs de ses religieux qui parlèrent longtemps à M. Roncas de l'établissement de leur Ordre à St. Gilles. Le 12, la Cour assista à la messe à l'église, puis alla Yisiter la Tour de Verrès, après le_ déjeuner. Le brillant co rtège à cheval était suivi à distance par la Régente Mari e Christine, en chaise à porteurs. Le jeune prince Charles Emmanuel II, âgé alors de 22 ans, chevauchait avec l'élégance cle son beau cos– tume et la désinvolture de son bel âge. Les fu silliers cl' Aoste gui le précédaient, déchargeaient les armes à l 'approche des villages et des bourgades. Le cortège ducal voulut visiter a ussi le château de Fénis, p uis repartit pour Aoste où, sous le v ieil Arc cl' Auguste, où les a utorités religieuses et civiles le reçurent avec force compliments, mais pas tous sincères à l' égard des ministres du jeune prince. Le palais R6ncas leur offrit' rn1e hospitalité splendide et princière ; le mar– quis de Caselle faisait les choses en grand seigneur et avait pourvu à toute la suite. Nous ignorons la date du départ et la direction qu' elle a suivie, mais il est probable que la Cour a repris la route de Turin. Dans son discours à Donnas, Roncas fit remar– quer a u Prince que l ' usage séculaire pour la Maison de Sa– voie était d' arriver à Aoste par la route du Petit St. Ber- (') Le pr évôt J ean Etienne.

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