BASA

- - XVIII Il a fallu ni ph,is ni moins q ue cinq salles de l'Ecole Nor– male pour installer ces magnifiqu es éblages qui ont été admirés par 20 mille visiteurs de tout calibre. D es p ersonn ages m ar– qua nts, parmi lesquels, le Ministre d e !'Education Nationale, le Comte D e Vecchi di Val Cismo u, ont eu l 'occasion d'ap– prendre à mieux connaître l' acti vité versatile d es Valdôtains. L e coup d 'œil qu'offrait cette exhibition d e t ous les objets et m eubles de nos industries rurales, depuis les élégantes grolles, les p lus rustiques vaisselles, les coupe-pa ins, jusqu'aux coif– fes, a ux bonnets de femme parsemés de p erles, aux armoiries de la Maison d e Savoie et aux pl us splendides literies, était propre à justifier la curiosité de tous ceux qui ne sont pas insensibles aux caresses d e l 'art. - M. Brocherel, qui avait été l'âme, la cheville ouvrière d e cette exposition si bie11 réus– sie, après nous avoir fait admirer avec sa rare compétente l' exceptionnelle originalité, le cachet galliqu e, classique, spiri– tuel au premier ch ef, de l'art va ldôtai11, nou s a démontré l 'op – portunité pour nous d e valoriser a ux yeux d u public étranger le talent multiforme, l 'ingéniosité de production de nos pay– sans . L e travail de M. Broch erel a ét é rédigé en une belle langue italienne. Possédant à p erfoction a ussi bien les finesses de l'idiome national qu e les secrets de la langue fra nçaise, la tournure de son a rgumentati on, tout ce qui sort de sa plume, a qu elqu e chose d e captivant et de subtil. M. le Chan. Lale-Démoz nous fournit des notices très inté– ressantes sur le rôle joué à maintes reprises pa r la Maison Sarriocl de La Tour a ux assemblées de~ Trois-Etats et du Con– seil des Commis. Nul n 'ignore qu e la d ernière d escendante de cette illust re famille, la demoisell e Christine, est morte e11 Novemb re i924. lH. La le nous donne une fo ul e ck détails sur cette lignée, que la tyra nni e de l'espace nous empêch e d e r ésumer . M. le Chan . Pagliotti d e Cuorgnè, qui pour la première fois honore l'Académi e de sa ]Jrésence, nou s dit combien il est fier d 'avoir été admis clans son sein et qu ' il a sur le cha ntier des élaborations qui ont trait a ussi à la Vallée d 'Aost e et qui p eu – vent l 'intéresser a u moins indirectemen t. Il en a profité aussi pour rendre un délicat hommage à la mémoire de notre ancien Président, M. le Chan. F. G . Frutaz.

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