BASA

- 1 8 1 - seils sur les soins à donner aux bestiaux, sur les vers à soie et la manière de les élever en Vallée d'Aoste, sur l'api– culture, etc., etc. Au seul point de vue agricole M. Bérard mériterait un monument bien en vue à Aoste ; il n'a même pas une rue qui lui soit dédiée. M. le géom. Lou is Fusinaz, dernier Président du Co– mice, a été digne de ses devanciers, les Bich , les Bérard , les Carlon ; il a bien mérité lui aussi de l 'agriculture valdôtaine. Depuis, le Comice a été remplacé par la Chaire Am– bulante qui a toujours été représentée, à Aoste, par des hommes de valeur. L'importance de la Chaire d'Aoste n'a fait que s' accroître depuis le jour où elle a été proclamée province et depui s qu'elle est dirigée par une compétence hors ligne , une personne qui nous connaît, nous aime, veut notre bien , M. le Prof. Gr. Off. Ange Bonacini, dont le nom est prononcé avec vénération par nos paysans, nos montagnards, et qui a bien voulu accepter de faire partie de l'Académie de St. Anselme. LÉGISLATION. Les coutumes générales du Duché ont été apostillées, commentées par plusieurs avocats valdôtains, entre autres par Bornyon. Celui qui pa rmi les contemporains a le mieux comp1is l'ancienne législation d 'Aoste, c'est le Chan. Frutaz, qui ne s'est pas contenté de présenter historiquement ce vaste labeur, mais qui a encore su attacher tous les ét udiants en droit qui s'adressaient à lui, à l' étude détaillée de quelques nouveaux aspects de l'ancienne législation . Parmi les jeunes qui ont marché ·sur ses traces, il est permis de signaler