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naissance est absolument ind ispensable à ceux gui médi– teraient la grande entreprise. Pourquoi ne serait-ce pas M. Brocherel lui-même, aidé évidemment de la sympathie agissante .des valdôtains, aidé du concours pécuniaire des corps constitués de la Province, qui mette la main à l'œu– vre ? Il faut que ce vœu ne tombe pas clans le vide. LES GÉOGRAPHES. Plusieurs de ceux qui ont traité !'Histoire locale ont fait une place plus ou moins grande à la géographie, sur– tout ceux qui ont préparé des Guides . Mais celui qui a. traité cette question au point de vue valdôtain avec une · précision, une perfection inarrivable, c'est l'abbé Pierre Louis Vescoz, alors vicaire à Cogne, avec la collaboration de la petite Société Alpine, formée du recteur Carrel et du curé Chamonin, qui a fourni aussi à l'histoire de Valgrisanche de Béthaz des données pré– cieuses et qui a écrit sur Cogne des pages nombreuses dont les manuscrits sont conservés à l'Académie de St. Anselme. Avec le reste M. Vesco y a mis la forme claire, la ter– minologie appropriée. L 'éloge de cette « Géographie du Pays d 'Aoste )), de son actualité, consiste en ceci, qu'on pourrait l'éditer à nouveau sans besoin de modifier, d'ajou– ter une seule ligne. De la cartographie valdôtaine se sont occupés l'Etat Major, M. Henry a dans son Guide préparé une grande carte de Valpelline, M. Federico Sacco et Montérin ont accompagné parfois leurs études de géologie de cartes. Dans l' (( Augusta Prcetoria )) l'on· peut admirer quel– ques articles sur la cartographie valdôtaine écrits par M. le Prof. Henry Ferrand de Lyon et M. Brocherel d'Aoste. Ce dernier possède la collection de toutes les anciennes