BASA
- 196 tions à l'amiable aux lumières supeneures de la religion. Pauvre avocat ! Ah M. le curé, si je rencontrais dans toutes les communes de la vallée un adversaire aussi re– doutable que vous, ou pour mieux dire un pasteur d'âmes, un cœur d'apôtre de votre trempe et une population reli– gieusement instruite comme celle qui est sous votre hou– lette, je serais bien vite obligé de fermer boutique ! Je ne vo.us en veux pas pour autant ; c'est au contraire vous rendre pleine justice que de reconnaître votre mérite. Vos dix commandements bien observés valent bien plus que tous les codes, que toutes les lois du monde. * * * De tout temps, Valgrisenche s'est beaucoup intéressée aux œuvres missionnaires et à toutes les autres œuvres ca– tholiques : mais un Curé Bérard a poussé le zèle de ses paroissiens à un tel point qu'en proportion de ses habitants et de la rente de son terrain, Valgrisenche, dans les comptes– rendus, figure toujours à la tête du Diocèse . A ce sujet, quelqu'un s'est amusé à faire le calcul des sommes que cette paroisse verse annuellement en faveur des œuvres catholiques et il a pu affirmer que ro mulets ne suffiraient pas pour transporter de Valgrisenche à Aoste toutes ces sommes, si elles étaient réduites en espèces sonnantes! * * * Mais ce n'est pas tout ! Regardez maintenant l'Eglise, cœur de Valgrisenche, temple de vos saintes aspirations et de vos prières ! Quel bijoux de propreté et d'élégance, couronné par des œuvres d'art de tout genre ! Il n'est d'ailleurs que le reflet de la pureté et de la beauté de
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