BASA

- 1 97 - - l' âme du P asteur et de toutes celles qu'il cultive avec les soins les plus tendres et les plus affectueux. Et puis contemplez ce charmant cimetière, si l'on peut appliquer l'idée de charme à la figure de la mort : char– mant et poétique par les inscriptions appropriées et par les . photographies bien réussies des défonts placées sur chaque tombe ; cimetière qui n 'est que le complément de l'église, où l'autel et la tombe, où la naissance, la vie et la mort se touchent ; église et cimetière l'un à côté de l'autre, qui font l' admiration des étrangers, étonnés de les voir si bien tenus à l'altitude de 1667 mètres, au sommet d'une vallée alpestre, sous les neiges éternelles ! J e répète : charmant cimetière que chacun choisirait volontiers pour son paisible dernier sommeil ! Autres choses encore : son oe uvre vous la voyez dans le soin qu 'il donne à la conservation des chapelles toujours bien parées et coquettes, perchées sur la pierre bise de la vallée et dont la blancheur éclatante porte une note joyeuse et consolante dans tous les hameaux également, fussent-ils au milieu des riches pâturages ou au milieu des forêts touf– fues de sapins et de mélèzes _! * * * Et maintenant au point de vue économique et pratique, mais toujours sous l'heureuse impulsion du bon Pasteur, n' est-il pas admirable de voir à Valgrisenche une po– pulation si économe et si laborieuse ? La mendicité n 'y est pas connue. Le grand Gorret écrit cc qu'on ne trouve pas de mendiants dans cette misérable vallée ; le travail et l'économie ont chassé la misère » ; et l'abbé Ferdinand Fe-

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