BASA

- XXI - très apprécié de son archiprêtre Mgr Alliod, avec lequel il vécut toujours dans les meilleurs termes et auprès duquel il put se former à toutes les variétés de l'art pastoral. A la mort de M. l' Arch . Fournier, curé de Challant– St. Victor, Mgr Tasso le pria de tenir l'interim en qualité d'économe. M. Tousco fut un des derniers vicaires qui ont dû at– tendre si longtemps, 16 ans, avant d'avoir un poste. Il faut savoir que Mgr Duc ordonnait presque le double de prêtres de plus de ce. qu'il en mourait. Depuis les choses ont bien changé. Actuellement les vicaires sont rares : diverses pa– roisses ont été réunies ; il y a des vicaires qui a u lieu d'at– tendre 16 ans, ont à peine eu besoi n d'attendre 16 mois pour être curés. A Aymaville M. Tousco succéda à un saint curé , M. l'Arch . Follioley de Donnas. Ici M. Tousco se fit re– marquer par son amour de la résidence, par sa réguiarité . Il vécut toujours en paix avec son collègue et ami M. Boson Erasme, curé de St. Léger. C'est lui qui l'a assisté pendant sa longue maladie, qui lui a administré les derniers sacrements. La table de M. Tousco fut toujours, même lorsqu'il fut transféré à Aoste, d'~ne frugalité presque cartusienne. Il le faisait par vertu. Avec son esprit pratique en entrant dans son bénéfice, il dressa . son plan d'améliorations à la campagne, à la maison, à l'église. La première chose qu'il fit fut de garnir d'arbres à fruit les meilleurs prés d e la cure. Il s'y prit si bien dans ce travail qu'il fut lui-même le premier à en profiter ro ans après. L'exemple du curé a servi à beaucoup d'autres qui ont planté comme lui et qui récoltent comme lui. Si à cette heure Aymaville ex– porte divers vagons de pommes reinettes, on le doit un peu à son exemple.

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