BASA

- XXII M. Î ,ousco, en digne fils de la Valleise, en particulier du Gaby, où les cond itions de vie sont assez dures, aimait le tra\·ail. Doué d'un tempérament solide, il ne reculait pas deva nt le travail manuel. C'est a insi q u' il a repassé de ses bras, planté de neuf la grande vigne de la cure, a u poin t de l' améliorer même clans la partie vieille et d'en décupler la ren te . Son successeur act uel, M. l 'abbé Anselmoz, est le premier à reconnaître ses mérites comme viticu lteur, fru c– ticultcur et à rend re hommage à ses initiatives de progrès. M. le Chan. Tousco méritera it à la cure ou ~L la vigne uu so uvenir qui atteste a ussi la reconnaissance cl'Aymaville et de ses curés fu turs non seulement a u P aste ur, mais encore de ce qu'il a fait comme précurseur. Ce merci p ubl ic lu i est dû d 'a utant plus q u'il est celui q ui a le moins pro t'ité de ses travaux extraordinaires, du moment qu'il fut bientôt appelé à Aoste par ses supéri eurs. Q uant a ux embell issemen ts à la cure et à l'égli se, le temps lui a manqué po ur les réaliser : ça été et ce sera la tâche de son successeur. A ce moment v in rent à manquer à p eu de distance l' un de l'autre, de ux prêtres dignes de regrets : M. l'abbé Boson Erasme, curé de St. Léger, et M. le Chan . Basile Ruffier, pénitencier et professeur de morale a u Grand Séminaire. Ce fu t alors que .Mgr Calabrese pensa à réali.scr le projet d' union des deux églises de St . Martin et de St . Léger . M. Tousco donna ses démissions comme curé : il fut to ut de suite appelé à succéder au Chan . R uffier, en sa qualité de pénitencier et de professeur de mor ale. Cette charge il la tint avec honneur j usq u'à sa mort, conjointement avec la chaire d u droit canon . Profitant de ses aptitudes Mgr Imberti l'ap– pela à présider la commission diocésaine pour les nouvelles délimitations des paroisses et en diverses autres occurences. M. Tousco revenait toujours volontiers à Aymaville où

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