BASA

- XXIII - il était estimé. M. le curé Anselmoz ne fit jamais appel en vain à sa générosité en fav eur des œuvres paroissiales . L'Asile surtout et l'église lui doivent une vive reconnais– sance : à diverses reprises il a subsidié l' Asile avec des dons de L. 500, comme il a aussi fondé des messes à l'église dans son dernier testament. M. Tousco était un des membres les plus assidus aux séances de l'Académie de St. Anselme : il s'intéressait à tous les petits détails de l' administration ; maintenant que la bibliothèque était en place, il s'était promis à l'occasion des vacances d'été d'y venir passer de bons moments en y compulsant les collections. Ces projets, à cause de sa ma– ladie, ne purent se réaliser·. Mais une preuve de son at– tachement sincère à la glorieuse Institution il l'a donnée en lui légant la somme de L. 2000, en exemple à ceux qui viendront après lui . Pour savoir avec quelle conscience, quelle préparation, il faisait la classe de morale, il n'y aurait qu 'a le demander à ses élèves, qui lui feront longtemps le deuil. Le plus beau chef-d' œuvre de sa vie a été son testa– ment. Se sentant atteint des premières manifestations du mal qui devait l'emporter, un cancer, il pensa de suite à disposer de ses avoirs de famille, de ses épargnes person– nelles, amassées par une sage administration, ou a utrement parvenues entre ses mains, en prêtre, en valclôtain, en grand patriote, sachant combien tous les Evêques cl' Aoste . ont recommandé l' œuvre des Séminaires, des vocations ec– clésiastiques ; il fit belle la part qu'il leur destina, sans con– dition, aussi pour faire plaisir à Mgr Imberti qui alla le visiter à deux reprises à Turin pendant sa maladie, qui dé– légua à ses funérailles à Gaby un beau groupe de profes-

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