BASA
part des <' Fazienderos >> qu i les employaient à la culture du café. Il revendiqua avec énergie pour eux toutes les améliorations possibles et contribua largement à la sau– vegarde des intérêts de la colonie italienne, ne crai gnant pas de s'attirer l'animosité et parfois aussi des actes de ven– geance de la part des grands propriétaires, habitués à user de leur autorité sans aucun contrôle sur les malh eureux émigrants. Il passa ensuite plusieurs années au Caucase, à Batoum , où il poursuivit ses ét udes, explorant la région et veillant sur la colonie italienne, pour laquelle il se prodigua par– ticulièrement durant une épidémie de choléra. Il contribua principalement dans ce pays à l~ fondation de la première église catholique qui fut érigée, grâce à ses insistances et démarches auprès du gouvernement russe et son nom cl e fondateur y demeure gravé dans une inscription. En 1900 il fut envoyé à Lyon (France), où il demeura 8 ans. Les débuts de ce nouveau poste furent assez diffi– ciles, aussitôt après l' assassinat du Président de la H.ép11 - blique, M. Carnot, et il sut s'en acquitter avec une diplo– matie parfaite . Il coopéra largement dans cette proYince à l'œuvre de l'émigration sous le haut Patronat de S. E. Mgr Bonomelli et avec le concours de l\'I. Scbiapparelli. Il poursuivit l'œuvre de rapatriement des enfants mineurs in– dignement exploités par les (( incettatori », insouciant aussi là des menaces de leur part et de toutes les difficn ltés ;\ vaincre, et y réussissant pleinement gr âce à son infatiga– ble activité, à son énergie. Arrivé au plus haut degré de sa carrière, il couvrait le titre de Ministre Plénipotentiaire Honoraire et Envoyé Ex– traordinaire de Sa Majesté et se trouvait dans l'attente de
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