BASA

- XX XIV - place de Secrétaire Administratif à notre Hôtel de Ville où son œuvre silencieuse, active et compétente fut toujours des plus appréciées. Ecrivain très doué en matière de droit civil, il collabo– rait aux Revues les plus importantes d'Italie ; profond con– naisseur de notre vie régionale, de notre hi~toire, de nos coûtumes ancestrales, de nos belles traditions, ses articles étaient très appréciés par la Direction du « Touring Club >> et vraiment ambitionnés par d'autres hebdomadaires où, avec son style choisi, son sens artistique parfait, il a sa– vamment mis en relief les beautés et le charme de notre belle Vallée d'Aoste. * * * Mais, Louis Isidore Viérin a été surtout poète, et un poète dans le sens le plus pur de l' expression . Dans son âme avide de croire et d'aimer, il fusionna son art avec l'exquise sensibilité des sentiments et sa plume alerte et légère a connu les secrets du rythme le plus tendre. Un âpre labeur intime l'avait façonné et en avait fait un apôtre ; le renoncement spontané à la joie, l'inclina– tion à la souffrance étaient devenus en lui un irrésistible besoin de bonté et d'amour. Poète du terroir, le plus connu et le plus attitré de cette époque particulièrement historique, il chanta nos heures mémorables. Il sut harmoniser dans ses vers l'action de la pensée mûrie à l'action du cœur, d'un cœur qui se con– sume et s'effrite en se donnant tout entier. L'exquise douceur de son caractère, la maîtrise de son talent, la noblesse de sa pensée sont attestées dans ses fé– conds poèmes qui sont d'une rare bauté, d'une finesse lim-

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