BASA

VIII - M.gr le Président nous fait observer que le cachet architecturaf de notre Amphithéâtre . est identique à celui qui a été remis à jour· à Pompéi. Promis lui donnait une forme quadrilatère et le rappro– chait du Théâtre d'Anémurium en Cilicie, mais les fouilles récentes. (1927-33) attestèrent qu'il n'en était rien. La scène précédée die por– tiques et de l'avant scène, mesurait environ 20 mètres. Les il.Om– breux degrés circulaires s'élevaient « jusqu'à la moitié de l'énorme· mur du midi haut de 22 mètres». Avant la fin de la séance, M.gr Boson propose de nouveiaes can– didatures. Séance du 19 mai. Dans cette séan.ce , présidée par M.gr Gal, M.r l' Abbé Joseph Trèves. nous lit un Mémoire communiqué par le Ch.ne Lale, et qui excite au plus haut point l'intérêt et la curiosité des membres présents.. C'est u'ne étude inédite du Ch.ne François Gabriel Frutaz sur la Crypte de la Cathédrale d'Aos~e. Avant d'entrer dans le vif de son sujet, le savant Arché~logue a eu soin de faire remarquer que les. constructions les plus importantes de la Ville chrétienne surgissent presque invariabiemen.t sur les ruines de celle·s qui avaient été comme le centre de la vie ra;maine. C'est ai'nsi que la Cathédrale· d'Aoste fut bâtie sur un temple de Diane, que l'Evêché et l'Eglise paroissiale de S.t Jean Baptiste s'élevèrent au centre du Forum, que · les Couvents de S.t FrMJiÇoi,s et de S.te Catherine s'élevèrent l'un sur les Thermes et l'autre sur ·PAmphithéâtre. Le Forum, d'après no·tre historien, pouvait être un dépôt mili– taire, un entrepôt de marchandises, une basilique, ou même tout cela ensemble. Il est peut-être unique dans son genre en toute l'Italie. Partout et toujours l'Eglise a su simplifier et consacrer les temples. et les localités qui avaient appartenu aux païens. Voilà pourquoi nous ne pouvons envisager et étudier ces édifices chrétiens sans te– nir compte des monuments palens. D'après la tradition, !'Empereur Constantin aurait fondé l'Eglise primitive et principale d'Aoste sur les débris du temple de Diane. L'autel en marbre de ce temple païen a été découvert eu 1838, à l'occasion de la démolition du Jubé de la Cathédrale. Cet autel de– vait dater du 1.er siècle de l'ère chrétienne, car ce fut U:n sévir au– gustal qui le dédia à Diime. La crypte remonte vraisemblabliement au 4.me siècle. Elle porte le cachet d'une extrême vétusté, comme le témoignent les piliers quj;, en soutiennent la vodte. Le Jubé, qu'on a maladroitement démoli,.

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