BASA

- XI démagogie, secondée alors par une presse sans morale et sans pu.– deur. M.r Gal y prouve d'une façon irréfragable que l'irréligion, l'athéisme conduisent à l'anarchie, au suicide, à toutes les subversions sociales, religieuses, politiques. Quant au livre « Origines des idées », dù M.r Ramello, Curé de Arnad, essaye de préconiser en 65 pages l'innéisme et s'insurge contre les principes généralement reçus par les philosophes et elilJ– seignés jusqu'ici, savoir: que les idées sont acquises, l'on peut dire que s'il contient quelques démonstrations concluantes, basées sur les principes de la philosophie, il renferme aussi bien des paralo– gismes et d·es illogismes. Vouloir par exemple faire consister 'tout le rôle de l'instruction à apprendre les termes reçus pour exprimer l'id'ée, qui, d'après son système, est toujours véritable, jamais fausse, 1:'est attribuer à l'intelligence, à la perception humaine une puis– sance intuitive qu'elles n'ont pas. Dieu ne nous montre pas tous les degrés infinis d'être qui sont en Lui; Il nous borne à ceux que nous avons bes.oin de concevoir en cette vie. Ainsi, nous ne voyOIM l'infini que d'une manière finie par rapport aux degrés ou bornes auxquelles Il peut (et H veut) se communiquer en la création de ces œuvres. Ainsi nous n'avons qu'un petit nombre d'idées et cha– cune d'elles est restreinte à un certain degré d'êtres; elles sout la plupart acquises, et graduellement, au moyen des sens et de l'intelligence. A une autre séance le Compte-rendu de deux œuvres philoso– phiques plus importantes. Ont été élus membres, M.r le Chan. Boretta de la Collégiale, M.r 'l!'av.t Marius Norat, M.r l'av.t Chanu, M. !'Abbé Bizel Curé de Brissogne. Cinq autres ont été proposés. Séance du 28 Juin. M.gr. le Président Boson continuant son édifiante Biographie de la Princesse Adélaïde de Savoie, Religieuse de La Visitation d'Aoste, nous y fait ressortir de main de maitre les traits de son angélique physio1nomie. Bien qu'issue de sang royal Adélaïde fut la plus humble, la plus fervente, la plus d.ouce des religieuses. Elle se soumettait volon– tiers aux services les plus bas «sans marquer jamais aucun éloi– gnement pour les emplois et pour les personnes ». Elle macérait son corps par les jeûnes, les austérités, les pointes de fer; elle

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=