BASA

- XX - d'Aymavilles en 1770. Il mourut sans enfants au Bourg S.t Ours le 18 octobre 1804. Il fut le dern ier rej eton mâle de l'illustre famill e. Sa nièce Marie Thérèse, fille du Comt e de Challant Charles François et épouse du Comte Victor Octavien de l a Rocca, morte à Turin le 31 Décembre 1837, a été la dernière personne survivante des Challant. Or, si le plus ancien ancêtre des Scialanti, Valentino, ne remonte qu'à 1832, de quel personnage de la haute lignée Vald'ôtaine a-t-il tiré nai ssance, si le dernier rejeton m âle de celle-ci s'est éteint en 1804 et la dernière femme en 1837, à l'âge de 84 all's? M.gr Boson a donc beau jeu pour rrunger de son côté la Consulte héraldique. M.r le Ch.ne Lale nous donne les prémices de . la Monographie qu'il va prochainement publier sur son pays natal. Ce sera un vrai bijou littéraire et historique. A sa lecture, nous parcourons cette fois en esprit le r éseau d'irrigation qui porte la joie et la fécondité dans le bassin enchanteur de S.t Pierre. Quelle belle randonnée pour un touriste. pour un naturaliste que de longer ces anciens Rûs ! Rû neuf à deux heures sur S.t Pierre; Rû des Alpilles, de Méod, de Bressan, de Rumiod, des _Vigne s, de P ella, d'Orsière parcourant 1 Rlm. ; Rû d'Homéné traversant le Haut Ve– rogna et irriguant la Barma; Gombelin, ensuite le Rû d'Orléan, Gary, etc... M.r Laie fait toucher du doigt ,l'union admirablie Ides Sain;t Pierroleins, les sacrifices auxquels ils se sont astreints pour doter leur terre de cette source incalculable de richesses, qu'est le canal de S.t Pierre-VH[e1rneuve, qui prend au torrent de Valsavarenche, traverse la Doire en aval de Villeneuve, dans un syphon reposant sur un pont de fer. Que de projets, que de démarches, depuis 1893, avant d'aboutir à cet heureux résultat! Finalement, en 1923 on put voir la r éailisation des vœux de la population. Le canal a été inauguré le 26 Avril 1925. On calcule que la valeur c!Jes cam– pagll'es irriguées a gagné de 3 millions et demi. Le secrétaire Durand, établit des distinctions entre les Gaulois et les Celtes. La partie d_e la Gaule habitée par les Cel\tes nou.s est connue par les témoigna.g-es des historiens très anciens. Elle s'éten– dait au Nord de Marseille, entre les Alpes et les Pyrénées et celle occupée par les Gaulois était située aU1-dessus, c'est-à-·dire au Nord– ouest de la celtique, jusqu'à l'océan. La langue des Celtes n'était ni le breton, ni le gallois, ni le gaëlique, mais une langue toute particulière qui se retrouve dans le patois de 'La Gascogne, du Lainguedoc, de la Provence, du Li– mousin, et surtout de l'Auvergne, ancienne patrie de la Confédé– ration Celtique.

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