BASA

- XXII - coliques où est annoncée mystérieusement la naissance d'un PuBll, savoir d'un enfant divin, par la vertu duquel commencera une nouvelle époque du monde. Dès les premiers siècles de l'Eglise, tous les Chrétiens, hormis S.t Jérôme, ont cru que cette prédiction des Bucoliques se rapportait à !'Enfant-Dieu. Or, tous ces personnages sont mêlés à l'histoire: autant d'hommes sont ceux-là dont l'existence, la carrière nous sont rendues mani– festes par des témoignages multiples et concluants. M.gr Boson nous rapporte de la plupart de ces auteurs des paroles authentiques, qui suffiraient à elles seules à mettre hors de doute l'existence, la mission et l'incomparable ascendant de Jésus de Nazareth. Mais M.gr le Président ne veut pas se contenter des sources païennes. Il a soin aussi de citer des sources chrétiennes, qui, en fin de compte, sont les plus dignes de créance, et ne peu– vent être récusées. Voici le « Didake » (Doctrine) des douze Apôtres, découvert en 1883, et écrit entre l'an 80 et l'an 120. plus vraisem- blablement aux enviro;ns d:e l'an 90. Cet opuscule du 1.er siècle de l'~re chrétienne contient force détails sur la vie, les œuvres du Sauveur du Monde. Et les Evangiles? Nul ne s'avise d'en reporter · la composition au de là du 1.er siècle. Or, plus que tous les do– cuments historiques, ils fournissent une irréfragable attestation de Celui dont les actes et les paroles resplendissent à chacu~ de lieurs pages. M.gr Boson nous fait observer que les prétendues contradictions qu'on veut trouver dans les quatre Evangiles oint toutes pour objet des ·détails sans importance. Les différences qu'on signale montrent que dans leurs récits, les Evangélistes ne se sont pas entendiUS, mais que chacun a gardé sa parfaite indépendance. Elles sont plu– tôt une preuve de la réalité des faits qu'ils sont unanimes à affirmer. D'ailleurs, des erreurs légères, plus dans la forme et au point de vu·e grammatical que pour la substance, plus sur . des points de détails que dans les choses essentielles, n'infirment en rien l'autorité d'un historien. Mais il y a plus. Ces contradictions ne sont qu'apparentes, oomme le prouvent les Commentateurs. En réalité, nous dit M.gr Boson, il n'y en a pas une seule, si légère qu'on la suppose, dans nos quatre Evangiles. Après cette dissertatï.on , qui a captivé notre attention. M.r le Chan. Lale-Démoz nous lit quelques pages de sa Mono·graphie . de S.t Pierre. Ce sont les Maitres-maçons · et lies maçons, fournis par son pays natal, qui font l'objet et le sujet de son entretien. Par ordre de date, il nous signale, en 1580 déjà, Christille Chri– stophe, originaire d'lssime et peut-être la souche de la branche fixée à S.t Pierre et aujourd'hui encore assez nombreuse. En 1748, un Philibert Emmanuel Albert, aussi d'Issime, vint domicilier à

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