BASA

- XXIII - Villeneuve, où la descendance subsiste encore et y exerce un autre métier. En 1720-30, le Maitre m.açon Jean Pierre Verraz fixé à S.t Pierre, n'y a pas laissé une longue suite de générations. A S.t Oyen par contre on trouve plusieurs familles Verraz, y transplantées peut.– être en vertu de leur métier. En 1746 apparaît à S.t Pierre une famille d'entrepreneurs, celle de Laurent Alby, qui s'y est perpé– tuée pendant plus d'un siècle. En 1783, voici les Linty d'Issime, dont le dernier descendant qui ait exercé le métier, surtout comme habile couvreur de toit, est décédé il y a 20 ans à S.t Pierre. Il y a encore des Linty au vil-Lage de La Cmix. Au cours du 18.e siècle, se signalent les Gilœrdi, venus de la Valsesia avec les Micciolo. La famille des Gilardi va s'éteignant. La construction de l'Eglise stimula l'élément local à ~·apprentissage de l'architecture. L'honneur en revient à l'entrepreneur Landa. Chenal Antdine, dont les descencfants <habitent Sarre, est de cette époque. Un entrepreneur maçon qui mérite d'être mentionné c'est Ferdinand Blond, le chef d'une dynastie de frères renommés partout par une foule d'entreprises. Ferdinand fut honoré de la charge syndicale. Il mourut jeune. Un de ses frères, Louis, s'est ·construit au village d'Aleysin une 3uperbe maison civile avec tout le confortable moderne. La famille Pallais, établie depuis longtemps à Stavel, a fourni toute une série d'excellents maçons, parmi lesquels s'est distingué .Justinien, père d'Henri mort à Aoste victime d'un accident die tra– vail. Deux de ses oncles ont quitté Saint Pierre pour se fixer à Etroubles, où Hs ont apporté leur compétence professionelle aux œuvres d'art de la route et dans plusieurs constructions nouvelles surtout dans la zone du tourisme. M.r La.le met ici en relief les dons d'intelligence, le goftt du progrès, non moins que la connaissance de leur métier démontrés par ces deux maçons. L'un d'eux fut père de l'excellente institutrice, Marle Hélène, qui, depuis 20 ans, enseigne au chef-<füeu avec une intel– ligence admirable, se dévouant aussi à toutes les initiatives de la vie paroissiale et familiale. M. Lale se proclame « heureux de réparer ici un oubli qu'il a ·commis dans le chapitre des enseignants en rendant hommage à "Cette éducatrice d'un mérite exceptionnel :o>. Le rapporteur consacre plusieurs pages aux frères Lale-Démoz Louis et Félix. Oreste, !Je fils aîné de Louis, s'est fait remarquer, après la guerre, dans la construction de la route Rhin-Roisan ainsi ·que du nouveau pont d'Entrêves à Courmayeur et dans les travaux de barrage aux deux branches de Val Ferret et de Val Veni. Lale– Démoz Fustin, 2.e fils de Félix, s'est affirmé dans la construction à S.t Pierre des Villas Arnod Mauricine, Gilardi, Lanier, dans l'achè-

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