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- XXIX - un échange de domaines qui d o.nne·rait ~ux deux Etats toute garantie contre de nouveaux troubles. Sur ces entrefaites, Hugues de Genève, lieutenant du Dau– phiné au Faucigny, partit en guerre contre les sujets du Comte. Amédée VI ne se laissa pas intimider. Il eut tôt fait de mettre sur pied une armée, .et, •a:près quelques démêlés, de remporter sur l'ennemi l'éQ1'atante victoire d'Abrets en 1354, où tout le camp ennemi fut fait prisonnier. Le Comte n'avait alors que 20 ans! A la bataille de Ge x, le Comte Amé était a•ccompagné par Aymon de Challant, qui y dirigeait les mine s et les ma– chines de guerre (1). Cette complète victoire du Comte Vert conseilla la France de traiter la paix. Le Comte Vert céd:a au Roi d:e France les terres qu'il possédait dans le Dauphiné et à Paris et en obtint le Faucigny et les terres de Gex riches et florissantes. Pour (1) C'est le même Aymon de Challant, qui en 1346-47 ét ait Châ– telain de Lanzo. Dans ses comptes on trouve en 1347 une dépense assez forte, pour payer 4 petits Canons en bronze ordonnés à Maître Hugonin, de Châtillon, déjà alors très renommé fabricant de Canons. M. Louis Cibrario, qui enregistre le fait, s'exprime ainsi: « Studi storici ». « Già da vari anni la guerra ardeva in Piemonte tra gli Acaia ed i Marchesi del Monferrato; fra quelle contese, Margherita figlia di Amedeo V, e vedova dal 1305 del Marchese Giovanni del Mon– ferrato, ultimo della stirpe Alamarica, e che teneva i Castelli di Lanzo, Ciriè e Caselle, dovendo provvedere alla sicurezza delle sue terre, saputo dal suo castellano Aymone che a Châtillon eravi un celebre fabbricatore di grossi schioppi, comandà che ne gittasse 4 in bronzo. Ugonino li gittà in Châtilon, e quindi venne a Lanzo per incepp.arli, cioè adattare i quattro cannoncini su un fusto di legno. Insegnà poi il modo di usarli, e provvide i quadrelli e le palle di ferro, quali proiettili. 1 4 cannoncini pesavaino 238 Iibbre di Lanzo, che allora era di gr. 367. II peso percià di ciascuno di quel1i schioppi o cannoncini era di Klg. 21.850 circa, cioè 2 rubbi e 9 libbre del Piemonte. «La spingarda, che traeva n·e1 1348 nell'assedio di Valéry era un cannonciuo di Ugonino. « Nell'assedio, pure fatto dal Conte Verde, di Balangero, insieme coi trabocchi, colla troia grande, e con altri ingeni di guerra, eravi un cannoncino di Ugonino, che seminà Io spavento coi suoi scoppi, e che determinô la resa ». Ainsi Châtillon a la gloire d'avoir eu parmi ses fils le premier fabricant de petits canons.