BASA

XXXVIII - jusqu'à la passion. Il aima les Valdôtains d'un amour de pré– dilection et les a'.IJ•pelait très souvent à sa Cour. Ainsi nous av.ans vu Aymon II de Challant au siège du Château de Gex diriger les machines de guer•re. Le même, étant Sire de Fénis en 1353 est au ssi gouverneur de Lanzo : en 1355 il e1st Ambassadeur en France, en 1362 son cons.ei1ler; en 1363 son Maître de comptes. Lorsque. !'Empereur Charles IV autorise !'Evêque d'Aoste à exercer les fonctions de Vicaire Impérial, pour les fiefs ecclésiastiques, c'est e n core le même Seigneur qui est cha•rgé de lui remettre les lettres du Sou– verain. Iblet de Challant arc.compagna le CO!mte Vert en Orient en 1366 ainsi que Boniface de Challant. Ce de 1 rnier accompagna aussi le Comte Ver.t dans son expédition de Naples à la tête de 36 lances soit de 180 hommes. Ave.c Boniface partirent aussi pour l 'expéditi.on de .Naples les Chevaliers Amédée et Pierre, fils de l'illustre Iblet; ces deux derniers t-Ombèrent pendant cette expédition. Iblet était alors Capitaine du Piémont. Dans la guerre entre Amé VI et Frédéric, marquis der Sa– luces, nous voyons un grand nombre de Valdôtai.ns se signaler par leur héroïsme. Entr'autres le Cheval'ier Jean de Nus prit part au siège de Saluces et souscrivit au traité de paix qui s'ensuivit, le 5 août 1363. Notons aussi et relevons avec complaisance, que notre il– lustre Souverain voulut avoir auprès de lui, comme médecin attitré, Boniface de Roisain, Chanoine de la Cathédrale, le– quel était très versé dans la sicience d'Esculape. Amédée le voulait toujours auprès de sa personne, dans tous les lieux, où les affaires et les devoirs de Prince l'appelaient. Nous voyons aussi Boniface médecin chanoine et recteur de !'Hô– pital de la Maladière à Aoste de 1362 à 1385: curé de Roisan de 1369 à 1374; d·epuis 1374 à 1385, année de sa mort, à Aoste. Quoique Prince très chrétien l'ambition d'Amé l'a\nait poussé en 1365 à porter atteinte à la jurisdiction temporelle des Evêques, en se faisant nommer par !'Empereur Charles IV, pendant son séjour à Chambéry, vicaire per,pétuel de l'Em– pire, pour les diocèses de Genêve, de Sion, d'Aoste, de Turin, d'Ivrée... De ce fait les Evêques, comme les Seigneurs laïques, devaient prêter au Comte de. Savoie le serment de fidélité qu'ils devaient à l'Empire; et le droit d'accorder les fiefs impériaux passait au Comte. Pour la concession de ce privilège, l'Bmper.eur, bien vénal, exigea du Comte la somme de ieent mille écus. L'EvêqUJe d'Ivrée,

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