BASA
AUX AMIS. Novembre 1936. A Turin, .aux Archives d'Etat, dans la salle d'Etude. J'aperçois par hasard un Volume d'lnventa'ire.. Je l'ouvre .distr,aitement et je lis: « baillia contans a pierre magnin cler tramis a duoz « chivaux en la valdouste pour devers monseigniour le– « vesque et le priour de S. Ours pour emprompter fi– « nance ». Ma curiosité fut piquée au vif. Je demande e,n vision le livre indiqué. On m'apporte un énorme et vi•eux bou– quin: 230 feuillets; 460 pages; intitulé: Computus viri nobilis et potentis Andr'ee Bellatruche, thesaurarii sabaudie generalis Anno domini MCCCLxxvn - MCCCLXXXII. Ce sont donc, me dis-je, les Comptes de Caisse de Amé VI appelé le «Comte Vert». Un rapide coup d'oeil m'apprend qU'e les « Recepte » · soit les Entrées, sont écrites en bas latin, entremêlé de mots français et même patois, rendus en latin: et que le « Librate » soit Sorties sont pareillement en latin; mais . je remarque aussitôt que les pièces d'appuis, savoir les motifs et les justifications des payements, sont en vieux français, entremêlé de mots en pur patois. Je suis charmé de constater en outre que les mots en patois corresponde.nt quasi parfaitement au parler en usage encore présentement chez nous dans le Haut Val
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