BASA
ti.ons ut~ies, tout ce qm !Peut le plus intéresser, ses compatriotes, et son étude, basée sur des documents sûrs, s'impose comme défiirnitive. Il faudra élaguer certaines particularités que d'aucuns trouveront p eut– être superfetatdires et partant pas très mtéressantes . Le igenre d 1 ans lequel a vraîmenlt excellé M. Lal e · c ·est la cr 1 itique liittémire. Il est certain que sa mé– thode critique est toujours origina1le ; que nul mieux q ue iui ne sut d écomposer, anaJyser une ceuvre d'art p;1ur y chercher 1 Ïnspir~aüon, le sentiment, l'âme de l'anüste. Par exemple sa técension d es Odes Pa.stora– Les de François Fabié, le poèt•e bucolique ou le poè te (( du terroir )) comme il se p1ait à r appe1ler, est tout à fait et sans con!trediit un pur ohef-d 'ceuvre, un bijou artistique, disons plutôt, une merveilleuse é gloguée en prose, laque!le en exa'1ta~t, en magnifia;nit le chantre du clocher 1natal., de la terre nourricière - 1' alma ma– ter - enregistre toutes •les grâces', toutes les teintes , les musiques, les délicieuses nouveautés de la nature féconde et enchanteresse. L es chuchotements des fontaines, le bruiss :".ment des frondais ons m ystérieuses, la diaprure ondul1ante des fi eurs, les soup;rs méaodieux du (( Chantre ailé de la sdlitude )) 1 :Jes c'aiprices de l'onde et de la brise, .] 'hymne b3.r.:ih.nne du soleil, la paiix souveraine et les suaves m é1'ancol ies des champs et des demeures a gres– tes, chantés si ima.giqueimenit: par Fabié , deviennent dans d':âme de M. Laie autant de notes d'un poème de la o éation, aultant de symboles d'un drame spïrituel , j;:nages d'un chant qui ne s"étei;ndra jamr~s . Les infirmités pers•istantes, une mort prématurée, survenue le 15 septembre .1944, très douloureusement
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