BASA
'#.: 33 on ·poi gnante rpofü ceux qui avaient pu apprécier Ses qualités d e cœur et d'esprit, ne lui donnèrent pas le ~emps de mettre sur le ohanüer des éitudes sur lé hieur Gall, le vérit2hle père de l' histoi.re valdôtaine , s'-11 iv'ligr Duc, et n o1t«;mment sur le Chan. Fr'utaz, ou– vra ges CJUi ama.ient magnifiquement enrichi notre p<i- 1 ri1noine Jin.guistique. Disons e!"l terminant - ce ,qui est déjà du su de to?..rt I.e m onde - que l'v1:. le Chan. La.le et M. le Chan . F rutaz: s' appare ntaient par tout!es les idées et par tous .les sentiments et avaient plus d'un ttait de ressem– b la nce . T ous !es d eux étaient pris d'un indéfectible eit ncstalgique amour pour toutes ler physionomies du passé, pour les mceurs Vi~J.lageoises, les traditions lo– c ales , la langue des 1a1ncêtres, Jes exploits des preux c- hi>vaiiers , les chants des trouvères et des troubadours, pom !es ?_Jro-<;pbi tés ensevelies de notre petite patrie, pour les ne.i·s-es d'antan. \ obre génération, étiolée par les autans desséchants du de~otisrne, ne corripr·end plus ce langage des doux souvenirs et des gra:ndeurs patriotiques . Mais gu' au rnoilns, nous, les attardés, nous, les burgraw~s, sachons dégager, comme ces deux va illan ts serviteurs du pays , des arcanes du passé, les leçons de r avenir. Maxime DURAND.
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