BASA

rée seule dans le foyer qu'elle avai t racheté avec tant de s acrifices p atiemment endurés, dans ces d ernières années, elle vivait de souvenirs, des grands s ouvenirs du passé, en se prodiguant dans les œ uvrès de bien– faisanc e qu 'elle avait soin de garder s ecr ètes; et ce sont encore les ruines morales et matérielles qu'elle s0ulage de préfér ence. Liée, comme j'ai rappelé auparavant, par une très cordiale amiti é d' enfance, au derni er survivant des barons Bich, lors du premier centenaire de la construction de notre Hôtel-de-Ville par le Syndic Emmanuel Bich, D éputé au Parlement Subalpin, et de la suppression de l' ancien cimetière de St-Etienne, la D .ll e Galeazzo se fit promotrice du transfèr ement des r estes mortels de cette famille si méritante au nouveau cimetière de la Vill e et participa à cette cérémonie, pieuse et mémorable, cachée sous l'appa– r ence d un acte de délicatesse de la municipalit é. D 'accord avec sa sœur Adèle, à qui la liait la plus parfaite affinité de sentiments et d'actions , elle avait r éalisé l'acha t de cette antique maison Bochet qu·e lle r estaura avec un culte d'amour et de dévoue– ment pour la destiner, après s on départ, et da ns la fidélité à un intime et secret serment, à une œuvre éminemment philanthropique e t d'exquise sensib ilité humaine. * * .. La mort, à laquelle s 'était préparée par de lon– g ues souffrances, offertes au Seigneur dans un esprit de r ésignation exemphire, l'enl ève à sa tâche de bon– té et de générosité le 1 6 avril dernier et son trépas est annoncé au peuple valdô tain par un man ifeste de l'autorité municipa le d'Aoste; la ville enti è re pleure ce départ qui laisse tant de vide et de r egrets. Mais M.lle Célie Galeazzo, qui fut costamment caractérisée par un grand esprit de modestie, en cherchant de

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