BASA

nombre des places gratuites ou mi-gratuites, avec la préférence aux nubiles. Elle ne ma nque pas non plus de se rappeler aussi d e notre Société Académique, qui n'a point de siège fixe et qui a connu, en ces dernières années, tant de fâcheus es vicissitudes en tra nsportant ses li– vres, ses m eubl es, ses collections et ses objects pré– cieux de m aison en maison et elle lui laisse, en loca– tion très modique , les deux chambres attigües à celle-ci « tant qu'elle existera avec son statut actuel, au prix réduit à un quart de sa valeur, en établissant que ce privilège tombera dans la nullité si l'institut... changera de nom et de face» . En plus elle lui lègue 20.000 lires pour ses publications. Le legs de !'Hos– pice pre ndra le nom de « Bochet-Galeazzo ». Elle désire aussi que les portraits du Colonel Octave Bochet d de l'Avoca t Oc tave-Guillaume Ga– leazzo - qui ont été pendant plusi eurs années Vice– Présidents de l'Hospice et qui étaient li és e ntre e ux par une affection frat ernelle - soient placés dans la salle de direction avec l'indication de « Bienfaiteurs >> . La testatrice précise, d'autre part, ·'. ue le grand salon du palais B ochet, c'est-à-dire celui-ci, av ec ses meubles très riches et s es peintures, ne soit pas modifié et qu'il serve de salle de réception pour les dames pen– sionnaires. (Aussi, nous voulons bien espérer que la direction de l'Hospice nous p ermette d'y tenir nos séances académiques en tant que nous ne changions... ni de nom ... ni de face ...). Mademo iselle Célie Galeazzo lègu e ensuite des titres d'état. des cadeaux, des bijoux de famille à ses p arents, ainsi que la maison de Place Charles-Albert à sa cousine Madame veuve Moche~. en la priant, entre autres, de remettre le grand p ortrait à huile de son père au Refuge des Pauvres, celui de sa mère - peint par l'Artari - à l'Orphelinat de St-JPseph,

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