BASA

pour être placé dans la s alle de direc tion, parmi les bienfaiteurs, ainsi que de remettre à Madame LucrP,ce Galeazzo-Regis-Gueri-a les précieuses reliques de S a in– te J eann e de Chantal, qui appartenaient déjà à sa grand'mère, Mad.me Angélique R egis-Galeazzo, et qu'elle a t oujours tenu pieusement dans sa chambre. Elle laisse aussi un legs de L. 1 00.000 à la Ville d'Aoste, dont 80. 0 00 pour restaurer l'antique église du Collège aux Etudes où son grand-oncle, le Rév. J oa– chim Galeazzo, professeur de physique au Lycée, unis– sait en mari age , au mois d'avril 1 8 69, le père et la mère de la testatrice, afin que, dans l'espace de deux années, on y puisse célébrer, t ous les dimanches , un e Messe basse pour les collégiens et les habitants de ce quartier, comme autrefois, et ces autres vingt mille pour faire reconstruire l'arc du portail qui existait entre les maisons Galeazzo et Jacod, démoli par l'administra– tion fasciste de la ville, sous prétexte d'esthétique, pendant la nuit du 9 octobre 1933 ... P a rmi d 'autres dispositions elle recommande de ne faire que des participati ons de décès particulières et p ers onnelles en français et que ses funérailles soient simples comme celles de sa tendre sœur Adèle. .. .. .. Voilà donc, par quelques tra its trop superficiels , la vie et l'œ uvre de M.lle Célie Galeazzo qui a été - faite exception pour S . A. R. la Princesse de Pié– mont -- la premi ère femme admise au sein de notre A cadémie et à laquelle nous témoignons l'hommage ému de notre gratitude et de notre sou venir constant. L'intellectualité valdôtaine, comme le peuple en– ti er, doit regarder à l' exemple . et au sillo n tracé par ces grandes âmes qui p assent pour s'éterniser dans le respect et la gratitude commune. Il y aurait, certes, bien autre chose à dire, de cett e marquante figure de valdôtaine et d'éducatri ce, de ce

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