BASA

!ogion on ne fait pas de différence, quant à• la manièn~ de l:a démontrer,, en;tre la doctrine de la nature de Dieu. Un et oelle de la Trinité . 1]\fais il: y a plus: dans le Cur Deus homo même l'Incarnation est démontrée ra i'ionibus n 1 ocessariis (7). Naturel1ieme nt on a beaiucoup discuté sur la signi– fiC'ation du t erme ralioncs n ecessariae . A. M. Jacquin, Jans un·e étude remarquable, conclut que ratio nec essa 1w pour S . Anse1me n.e veu<t pas dire démonstration ri– ..;our-euse, m ais argument capaible d 'engendrer la certi– tude. même si •ce tte certitude est fondée snr la R évé!la– tion: enfin ratio n e.cessaria est un angum,ent qui peut ')ien d écoul er des do 1 1111ées révélées, pourvu que ces do1111ées soient éclairci es par la raison (8). On dirait même, si <l' on s'attachait à d'autres textes ;'l,$ e<1rniens, qu'on d·evrait tonjours .partir de la foi.; q'll'il n'y a aucune vérité que l'h01wme puisse connaître sur Dien av·Cic sa seule raison, et que la raison peut S?lÙ' 1 ment nous a.icle r à comprendre crnyons, mais nom rpas à nons eni fai[le dé en dehors d e !!a Révélation. Danp ce que nou s C'o1t1naître i1a vé– la Proslogion nons trou1Vons déj à •le fom,eux n eque eni11i quaero intel iiç;ere ut c; edarn, sed credo ut intel/igarn; mais les tcx– tl,S plus expliieites son\t ceux ·des introductions au De lncarnationc V erbri· et an Cur DCus homo'. Un cihrétien ne drnit jamais se demander si ce que l'Eglise enseigne (7) S. ANSELM! opera omnia, vol. II, pag•.42. (8) A. M. ]ACQUIN. Les « rationes necessari.ie " tk S. Anselme, dans « Mélanges Mandonnet », Paris r930, vol. II. pagg. 76-77. Cfr. aussi M . BETZENDCERFER, Glauben und Wizsen bei A nselm con Canterbury dans « Zeitschrift für Kirchengeschichte " 48 (r926) pagg. 354-370.

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