BASA

!·eprésentés par le Mono !ogion, lt Proslogion et, troisiè– me moment, le De Inc arnation& e1 Cur De-us ,homo. Dans le Monologion S. Anselme veut procéder en pl1 ilosophe : ~1 veut vraiment présenter ce qu'il dit d'une tPlJ.e manière que puisse l:'acrc0pter comn1e vrai, même c0lui qm n':a jmrna is entenrdu la prédication chrlétien:ne ou c1:01ni f)lÙ, même s'il l'a en tendue, n'e croit pas . Au– tremf»11t qn el sens a uraient ces mots : Si quis unam na– luram , rnmmnn on,11iiu.m quae swnt .,. aut non audiendo a>1! non c1•edendo ignorai : puto quia· ea iPsa ex magna j, ar/e . .. potest 1 ipse sibi salte'vi .soha ralion e< persuadere? Dans le Proslogion la diose est déjà un peu diffé– r0n~c. Cet opuscule est né en effe t du fait Dieu; J.a m~thcde Ide redherche 111e p eut p;as êl!re la rnê– que ];• lvlonologion a laissé son auteur insatisfai t, avec la muitiplicité de :ses argurne1nts , et de la recherche d'un prorédé .p]us simp.le, d'une co1ntemp':ation plus intuitive, plus près de la prière. S. AQse1me che11che ici de tra– rluire en év i<l ence rat10nne1 1 e la certitude c1 'u11e foi vé– cne dans la contem pla tion mystique (II) . C'est ce que S. Ansc'ime ex.prime en ces mots: cc Merci, bon Di1eu., me:-ci .no1ir m'avoir fait com:prendre, en me donnant la lumière, ce qu'auparavant je croyais en vertu de ton don; ainsi: si mainrt:enant je ne voulais pas croire que tu existes, je ne pourrais pas ne ;pas le comprendre avec l'intellige11ce >> (12). kupa ravan't j'ai cru, c'est vrai, _; r r..e :=ouis pas parti, comme dans le Monologion de considérati.cns que pol\lrrait faire même qui ne croit pas; aù commencemen:t j'ai cru; mais maintenant cette certi- (II) C'est ce qu'a montré le P. STOLZ dans ses excellentes études, spéciale– ment Zur 1 htologie Anselmus dans « Revue B~ntdictine " 1935. (12) Proslogion, cap. IV.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=